Croissance économique : La croissance économique est un processus quantitatif qui désigne l’augmentation de la richesse produite sur le territoire national entre deux années ou entre deux trimestres. L’agrégat qui permet de mesurer le niveau de richesse sur le territoire national est le PIB réel ou PIB à prix constants ou encore le PIB en volume (donc le PIB déflaté). Pour mesurer l'évolution du revenu par habitant, on divise le PIB réel total par la taille de la population.
Croissance économique soutenable : Croissance pérenne, c’est-à-dire une croissance qui permet aux générations présentes de produire des biens ou de services afin de leur permettre de satisfaire leurs besoins, sans compromettre la capacité des générations futures, en particulier en terme d'environnement.
Demande globale : Selon l’Insee, en économie ouverte, la demande globale se compose des consommations intermédiaires, des dépenses de consommation effective des ménages, de consommation collective des administrations publiques, de la formation brute de capital fixe, des exportations ainsi que des variations de stocks.
Destruction créatrice : Nom attribué par Joseph Aloïs Schumpeter au processus par lequel les anciennes technologies et les entreprises qui ne s’adaptent pas aux évolutions de la société sont évincées par les nouvelles, car elles ne peuvent plus rivaliser sur le marché. Selon lui, l’échec des entreprises non rentables est un processus créateur de nouvelles richesses, car il libère le travail et les biens d’équipement qui peuvent alors être utilisés dans de nouvelles innovations.
Droits de propriété : Protection légale de la propriété, qui inclut le droit d’en exclure l’usage à des tiers, la jouissance ou le droit de vendre le bien possédé, à l'instar des brevets.
Facteurs de production : La main-d’œuvre, les machines et les équipements (généralement appelés « capital »), les terres et d’autres apports à un processus de production.
Inégalités de revenus : Différences ou écarts de revenus entre des ménages qui ont pour conséquences un accès inégal à des ressources socialement valorisées et des différences dans les niveaux de consommation ou les capacités d’épargne de ces mêmes agents.
Institutions : Ensemble des organisations et des règles qui encadrent les relations économiques et sociales. Voir également : marché.
Limites écologiques : Ensemble des contraintes liées à la croissance comme l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, l’épuisement des ressources naturelles renouvelables (tragédie des biens communs), dégradations de la qualité de l’air ou de l’eau, émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, processus de pollution des nappes phréatiques, des mers, des océans, des espaces naturels, etc.
Obsolescence : Fait pour une technique de production ou un produit d’être techniquement dépassé(e).
Productivité globale des facteurs de production : La PGF désigne le rapport entre le niveau de production réalisée et le volume des quantités de facteurs de production mobilisées pour obtenir ce niveau de production. La PGF mesure l’efficacité des facteurs de production dans leur ensemble. C’est aussi un outil de mesure du progrès technique.
Progrès technique : Un changement de technologie qui réduit la quantité de ressources (travail, machines, terres, énergie, temps) requises pour atteindre une quantité donnée de production.
Progrès technique endogène : Théorie économique qui considère que le progrès technique n’est pas une « manne céleste », mais provient du comportement et des choix des acteurs économiques et notamment des décisions des pouvoirs publics. Par ailleurs, si le progrès technique est source de croissance économique, en retour la croissance économique est source de progrès technique. On parle alors de croissance cumulative et autoentretenue.
Salaires réels : Le salaire nominal divisé par l’indice des prix : il évalue le pouvoir d’achat, autrement dit la quantité de biens et services que le salaire permet d’acquérir. Le salaire réel correspond au salaire nominal déflaté. En cas d’inflation par exemple, pour que le salaire réel augmente, il faut que le salaire nominal augmente à un rythme supérieur à celui de l’inflation. Par exemple, si le salaire nominal d’un salarié est de 2 000 euros en 2018 et que ce même salarié perçoit 2 100 euros en 2019, alors son salaire nominal est relevé de 5 %, mais pas forcément son salaire réel, autrement dit le pouvoir d’achat de son salaire nominal. Si entre 2018 et 2019 les prix sont restés constants, alors à la fois le salaire nominal de ce salarié et son salaire réel se sont accrus de 5 %. Ce n’est pas le cas si les prix ont augmenté de 2 % : alors le salaire réel n’a augmenté que de 3 % environ. Si les prix ont été majorés de 8 %, alors le salaire réel du salarié a diminué de 3 % environ. Voir également : salaire nominal.
Sources de la croissance : Ensemble des moyens mobilisables dans une économie pour accroître le PIB réel. On distingue traditionnellement trois sources de la croissance économique : l’accumulation du facteur travail, l’accumulation du facteur capital physique et les gains de productivité générés principalement par le progrès technique.
Taux de chômage : Le nombre de personnes au chômage rapporté à la population active totale puis multiplié par 100. Pour l’Insee, le chômage représente l’ensemble des personnes de 15 ans et plus qui sont sans emploi et qui en recherchent un. Les chômeurs font partie de la population active, ce sont les actifs inoccupés. Pour calculer le taux de chômage, il convient de diviser le nombre de chômeurs par la population active totale. Voir également : population active, taux d’emploi.
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